Notre démarche stratégique de transformation et de rassemblement, sur la base d'un bilan de la période écoulée et des enjeux de la période nouvelle - Congrès PCF

COMPARAISON

Comparaison, allons jusqu’au bout Au salon de l’agriculture, Macron a opposé les cheminots et leur statut avec les paysans qui n’ont pas de vacances. Ce constat n’est pas nouveau de la part d’un dirigeant de notre pays, ils ont ça en commun avec l’ensemble de l’élite bourgeoise de la France. De leur part, les arguments pour tirer le monde du travail vers le bas ne manquent pas. Le chômeur contre les salariés en emploi, le privé contre le public, l’ubérisé contre le smicard. Tous les moyens sont mis en avant pour privatiser toute l’économie socialisée qui est hors marché du travail capitaliste. L’objectif inavoué et de passer de 33 % du P.I.B socialiser à 0 %, avec la privatisation des services publics et la fin du statut de cheminot et des fonctionnaires, en commençant par l’embauche hors statut. Comme si le statut des cheminots est responsable des difficultés de l’entreprise public, S.N.C.F L’exemple de l’Angleterre où les chemins de fer ont été privatisés il y a 30 ans prouve le contraire. Les entreprises privées qui prennent le marché en attendent de la rentabilité, impossible pour ce genre d’activité, à moins de mettre le prix du billet exorbitant. Les gestionnaires privés réclament donc des subventions, que l’on refuse à l’entreprise publique. En ce qui concerne les paysans, au lieu de rester sur un statut quo, qui les enfonce dans la misère pour la très grande majorité, pour eux aussi il faut arrêter le déclin, en les tirant vers le haut. Donc se remettre en mémoire que cette catégorie de travailleurs avait été invitée à rejoindre les salariés dans le régime de la Sécurité Sociale, avec les salariés ce que leurs représentants à l’époque avaient refusé. Comparaison, allons jusqu’au bout. Pourquoi toujours comparer les travailleurs entre eux, en les opposant, mais en oubliant de les comparer à d’autres, minoritaires il est vrai, avec les employeurs et actionnaires qui vivent du travail de ceux qui vendent leur force de travail sur ce marché capitaliste du travail. Dans ses conférences mon camarade Friot annonce que ce n’est pas Mittal qui fait vivre 100 000 personnes, mais que ce sont 100 000 salariés qui font vivre Mittal. C’est pour cela que nous n’avons pas le même train de vie. Pour le monde du travail, privé, public, paysan, artisan, la solution passe par son unification, en socialisant la valeur ajoutée de chacun d’entre nous, aux travers de différentes caisses mutualisées, géréesr par eux-mêmes.