Nouveaux modèles d'organisation - Congrès PCF

Contribution section des Mauges (49), synthèse des débats des 02 mars et 27 avril 2018

Notre fonctionnement doit permettre à chacun de s’exprimer et de proposer régulièrement des rencontres afin de se connaître et d’échanger entre communistes ! Une présidence collective de notre parti a été exprimée. Pour une autre camarade, il nous faut un leader connu et reconnu. Une camarade propose la suppression du niveau régional et une organisation souple et ouverte, je cite - « je pense que notre organisation doit être un lieu de ressources, un lieu d'échanges de pratiques, d'expériences, de savoir-faire, de réflexions, de mise en commun… Nous devons aider à la prise de conscience du système qui créé les inégalités ; engager des actions en y inscrivant nos fondamentaux (sécurité d’emploi et formation pour tous, atteinte à la propriété, développement des fonctions sociales pour dépasser les formes étatiques…) mais ne pas s'éparpiller, même si nous devons semer qu'une seule idée, le faire dans le long terme, y consacrer tous son militantisme, son énergie. Pour cela il est nécessaire, de disposer d'une organisation où chacun pourrait s’exprimer à tous les niveaux, sans pour cela être élu-e dans les différentes instances. Pas besoin d'une organisation pyramidale, à plusieurs étages où les idées, les réflexions s'égarent dans les méandres des étages de la pyramide, où les adhérent.e.s sont cloisonné.e.s. La proposition de suppression du niveau régional est contestée par un autre camarade qui souhaite que le travail au niveau régional soit développé. Pour un autre camarade, le PCF doit devenir un parti citoyen, pour un « rassemblement-mouvement » multiforme, pluri-identitaire conjuguant vertical et horizontal. En finir avec l’obsession de la verticalité de notre organisation pour mieux assurer la conscience et la responsabilité ; faire du commun le mode de vie de notre rassemblement. Notre organisation doit être plus exigeante sur ce que font les sections et sur la cause des absences aux réunions. Le national et le local doivent pouvoir travailler plus efficacement. Il est souhaitable que les dirigeants nationaux « descendent » plus souvent sur le terrain. Il faut prioriser notre travail sur les lycées. Militer demande du temps et de la disponibilité, comment faire quand on est engagé dans des associations ? Collectivement les camarades présents ne remettent pas en cause la forme « Parti » comme type d'organisation.