Amendements
Le communisme de notre temps - Congrès PCF

Nouveau mix énergétique? quelles conséquences pour la planète et le bilan carbone

Jean Yves GUEZENNEC et Henri FAUCHEUR, membres de la commission énergie du PCF, ont été interpelés par le terme « nouveau mix énergétique » par page 12 ligne 50. Prenant en compte que 3 agents EDF-GDF actuellement en activité ont adhéré au PCF à a fête de l’Huma, ils décident de faire le point dans la fédération 22. Il s’avère qu’actuellement il y a 5 membres du PCF retraités et 5 membres retraités. Nous décidons de proposer à ces adhérents une réflexion sur ce paragraphe et les invitons à les amender. Au terme des échanges les 10 adhérents les conclusions aboutissent à: Commencer par le terme « mix énergétique » dans le document de base ne peut que raviver des tensions, des incompréhensions et des polémiques accentuées par l’insuffisance de la connaissance des éléments par beaucoup de adhérents. (Ils sont en fait à l’image de la population). La porte d’ouverture par le réchauffement climatique nous semble plus propice. Proposition de modification : à la place de la ligne 46 page 12 jusque la ligne 5 page 13 -Notre parti ne part pas de rien. Il peut s’appuyer sur le travail que sa commission énergie a fait pour proposer à la signature de notre secrétaire national le plan pluriannuel de l’énergie (PPE) du PCF. -Des actes concrets contre le réchauffement climatique, notamment par la diminution des émissions du carbone, sont une priorité planétaire doivent être a centre de nos décisions nationales et internationales. -L’utilisation de l’énergie doit être pensée pour répondre aux besoins fondamentaux des êtres humains, sur planète, auxquels tous doivent avoir accès et non une marchandise source de profits. Nul ne devrait en être privé pour cause de précarité. -Le prix de l’énergie doit être accessible à la population et aux entreprises pour relocaliser tant l’industrie que dans les PME…, afin de ramener des emplois dans notre pays. -les terres agricoles ne doivent pas être cultivées pour produire de l’énergie ou des intrants pour la fabrication du gaz à partir du lisier ou pour le développement du photovoltaïque. -L’utilisation des métaux rares, connus sous le terme de « terres rares », doit se faire dans le respect des populations qui les possèdent et non être génératrice de graves pollutions locales ou des troubles internationaux comme ce fut trop souvent le cas ex : pétrole et tant d’autres matières premières… -Déplacement et révision du paragraphe 46 à 49 en bas de cette proposition avec modification. De la ligne 50 à la ligne 5 de la page 13 proposition de replacement . Dans notre pays, notre « Mix énergétique » pour produire de l’électricité, avec des énergies à très faible bilan carbone à hauteur de 95% en 2016, ne doit pas être dégradé par un développement anarchique et très lucratif pour une minorité, des énergies renouvelables, intermittentes, non pilotables, dont l’achat est imposé à EDF quels que soient les besoins du pays. L’hydroélectricité étant utilisée au maximum de ses performances, l’éolien et le photovoltaïque nécessitent une augmentation des énergies fossiles pour compenser les conséquences de l’irrégularité de leur production, d’où une dégradation du bilan carbone. (C’est ce qui se passe en Allemagne notamment). .La maitrise publique de l’énergie, garante de la péréquation tarifaire tant pour la population que pour l’industrie sur l’ensemble du territoire, nécessite la création et développement d’un grand service public national de l’énergie, avec la renationalisation du secteur de l’électricité, du gaz, du pétrole afin d’avoir une cohérence nationale de la politique énergétique répondant aux besoins de tous et aux enjeux climatiques. La transition énergétique doit être pensée en remplaçant les énergies fossiles carbonées utilisées, notamment, dans le transport ferroviaire fret et voyageurs), les transports publics dans les agglomérations, en créant des infrastructures publiques…, en les remplaçant par de l’électricité très faiblement carbonée. Cette approche doit inclure tous les domaines, notamment l'habitat, qu’ils soient gérés par le public ou par le privé. A plusieurs reprises, ces derniers temps, notre pays a été contraint, sous risque de gros délestage, de recourir à cause d’insuffisance de moyens de la production électrique sur notre territoire de recourir à des importations, notamment de l’Allemagne qui produit une électricité fortement carbonée (centrales à charbon). Qu’il y ait des ventes d’énergies entre pays voisins ne peut se faire dans des conditions écologiques dégradées et qui nous rendent dépendants et mis sous perfusion, perfusion à la fois technique et financière gérée par la haute finance. Ces marchés, connus sous le nom de « prix SPOT », ne conduisent qu’à la mise sous tutelle des Pays, y compris de leurs propres moyens internes si ceux-ci sont privatisés, tant pour leurs choix d’investissements que pour leur politique sociale. Reprise du paragraphe 46 à 49 La bataille pour la relocalisation des productions agricoles, la consommation de produit de saison, le développement de l’emploi, converge avec celle des circuits courts pour réduire pollution et réchauffement climatique : elle suppose une nouvelle politique industrielle, et des services ainsi qu’une bonne étude d’impact sur les transports internationaux des marchandises alimentaires et des matières premières. Reprise à partir de la ligne 6, page 13. Suite et objectifs : A défaut de pouvoir créer une cellule d’entreprise à cause des distances, les 10 adhérents expriment leur volonté de travailler ensemble, «d’élargir le cercle» en commençant par reprendre contact avec les anciens adhérents et sympathisants pour les remettre au travail tant en interne dans les entreprises de l’énergie que vers la population.