Nouveaux modèles d'organisation - Congrès PCF

REFLECHIR ET DEBATTRE TOUTES LES THESES EN PRESENCE EST NECESSAIRE A LA SOUVERAINETE DES ADHERENTS

LA POSSIBILITE DE CONNAÎTRE, DE REFLECHIR ET DE DEBATTRE DE TOUTES LES THESES EN PRESENCE EST NECESSAIRE A LA SOUVERAINETE DES ADHERENTS LA POSSIBILITE POUR TOUTES LES THESES EN PRESENCE DE COHABITER SANS QUE LA DIRECTION DU PCF NE SE SENTE EN DEVOIR DE REUNIR LES CONDITIONS POUR QUE LES ADHERENTS DELIBERENT ET TRANCHENT LE PLUS CLAIREMENT ENTRE CELLES-CI, N’A QUE LES APPARENCES DE LA LIBERTE ET NE CONTRIBUE EN RIEN A PERMETTRE AU PCF D’ETRE LE MEILLEUR INTERPRETE DU PARTI (PRIS) DU COMMUNISME Pour qu’un parti qui vise à être communiste puisse remplir au mieux cet objectif, il lui faut agir et penser, agir en pensant, penser pour agir et agir pour penser. C’est pourquoi ce parti doit avoir un fonctionnement permettant à la réflexion sur toutes les questions qui se posent à lui, de se développer dans la plus grande possibilité pour ses adhérents de se saisir des termes desdites questions et des arguments, des thèses, existant et s’affrontant bien normalement, pour y répondre. Le Pcf devait évoluer pour que le fait de penser autrement que la majorité ne soit pas une anomalie qu’il faut éliminer. Fallait-il pour cela qu’il opte pour des règles de vie qui traduisent un renoncement de sa part à l’objectif de présenter un texte et un seul à la discussion de ses adhérent-e-s pour la tenue d’un congrès ? Je pense que c’est un des éléments qui concourent à ne pas pouvoir être le parti du communisme. Ça a les apparences de la démocratie, mais… Dans ces conditions, la direction sortante est dispensée de produire les efforts qu’une démocratie interne visant authentiquement à favoriser l’exercice de la souveraineté des adhérent-e-s sur leur parti, exigerait de sa part. Des efforts de réflexion, d’écoute et de débat pour mettre au point la proposition de texte mettant le plus clairement en lumière ses thèses et particulièrement celles sur lesquelles il y a débat, controverse et besoin de voir les adhérent-e-s trancher ce qu’ils pourront, en poussant l’exercice à la hauteur des responsabilités qui sont celles d’une direction, c’est-à-dire jusqu’à exprimer clairement les thèses différentes, voire opposées. Au lieu de cela, qui pourrait être un devoir impératif, la possibilité de textes alternatifs permet à 49 membres du Conseil National (49 sur 90 présents et 170 au total) de présenter une proposition de texte pour servir de base commune de discussion, dont la dénomination même est porteuse d’un tout autre statut que celui des textes dits « alternatifs », comme en témoigne l’extrait suivant de l’éditorial de Pierre Laurent qui précède, dans la brochure acheminant ces textes auprès des adhérents, lesdits textes : « Avec le document que tu as entre les mains, l’objectif est de permettre à chacun.e de prendre connaissance à la fois de la base commune qui est proposée majoritairement par les membres du Conseil national et des textes alternatifs déposés. » Ce n’est pas démocratique comme c’est nécessaire et ce n’est donc pas efficace (tout au contraire) pour permettre à notre parti d’être bien communiste. J’ajoute que les fonctionnalités de ce site sont déplorables pour l’exercice de la souveraineté des adhérents car les contributions ne peuvent bénéficier d’aucune mise en page dont pourtant tout écrit doit s’accompagner pour pouvoir être lisible. J’ai bien dit contribution et non suggestion, car je ne prise pas du tout ce changement de vocabulaire qui nomme improprement ce qu’un-e adhérent-e accomplit quand il apporte un point de vue dans un débat. S’agit alors d’une contribution au débat qui peut en effet contenir des suggestions, mais tout autant des questions, des affirmations, et surtout des arguments dont on ne voit pas bien qu’ils puissent être dénommés « suggestion ».