Notre démarche stratégique de transformation et de rassemblement, sur la base d'un bilan de la période écoulée et des enjeux de la période nouvelle - Congrès PCF

Contribution de la section de Tarbes

LES TRANSFORMATIONS DU PARTI

 

13 camarades présents

Introduction : Michel CASSAGNE

         La note proposée a l’avantage de nous appeler à travailler différemment. Intéressant de combattre les travers que sont « l’organisation-chapelle », les clans, les tendances. L’énergie déployée à cela est considérable et néfaste car le travail en commun est hypothéqué.

QUESTION : Qu’est-ce que le Parti et à quoi sert-il ?

         L’expression « outil de conquête » est à revoir. Macron et tous les autres emploient la même. Comment ; alors, identifier les communistes, les différencier de « tous les autres » ?

       Nous devons nous poser, et redevenir, un outil de transformation de la société. Soyons bien plus attentifs aux représentations que se font les gens des communistes et du Parti.

       En référence aux deux premières réunions : attention à ne pas se focaliser que sur les « plus modestes » et à ce que les solidarités concrètes doivent créer le niveau de conscience.

       La forme « Parti » semblait acquise, mais des approches différentes existent encore. Or ? les partis politiques sont une donnée fondamentale de la démocratie et du besoin d’organisation des idées et combats

       Le constat nous amène à dire que nous avons des problèmes avec « l’outil militant », pourtant riche de ses expériences. Nous parlons des « citoyens », n’en sommes-nous pas ? Dans le Parti mais dans la vie en général ?

       La note manque de clarté : comment mieux articuler centralité et proximité ?

       Il est souhaitable de parler plutôt de « mettre en commun » la richesse individuelle et collective

       Concernant l’animation et le rôle des directions à tous niveaux, des gestes organisationnels importants sont à opérer.

         Il s’agit de donner à chaque adhérent les moyens de développer sa capacité à militer, à discuter. La formation doit redevenir un pilier essentiel.

         Les Directions ne sont pas là que pour « diriger » et faire faire aux autres, mais chercher à impliquer chaque adhérent dans l’activité. Rôle de l’individu dans le collectif.

         Quant à la communication, une bataille médiatique fait rage. Il faut mener bataille.

         Repenser aussi notre identification graphique.

 

 

THEMES DE LA DISCUSSION

 

Un fil conducteur anime le débat : que veut dire « transformation » ? Ne nous serions-pas sans cesse « transformés » ?

Pour la majorité des camarades présents, ce mot de « transformation » est porteur de trouble et mauvais. D’autant que cette question a déjà été ainsi posée et des transformations ont eu lieu.

           A remplacer (et ce n’est pas une question de sémantique mais bien de ligne politique) par : «  Quelles sont les capacités du Parti à s’adapter au nouveau « ?  

           Nous ne représentons pas le peuple : nous sommes avec et nous n’avons pas à prétendre avoir les réponses à tous les maux (attention : car cela = populisme !).

           Nous serons efficaces si les idées et l’animation circule entre personnes convaincues. La responsabilité de ceux qui animent prend alors toute sa mesure et son sens.    

           La notion de « responsabilité » est à réhabiliter, il faut lui redonner de la chair.

           Le Parti est un « intellectuel collectif » ou devrait l’être. Chaque adhérent doit pouvoir « faire » et avoir la capacité de quelqu’un qui aide à changer la société.  

           Dans le contexte d’un capitalisme mondialisé et ultra-financiarisé, le combat idéologique a besoin de militants formés sur les causes et clairs sur la visée communiste (cf précédente réunion).

         Notre représentation (voir les sondages) et le fait que, même s’ils condamnent ou contestent le capitalisme, la majorité des gens ne voient pas d’autre perspective, peut amener des camarades à se poser des questions sur la forme de l’organisation.  

         On ne sait pas où va la Direction !

       Mouvements ? Parti ? Le Front de Gauche n’existe plus mais nous utilisons toujours le terme. Il faut sortir de ce trouble. Sur cette question la Direction nationale manque de clarté.

         Etre révolutionnaires signifie une transformation permanente.

         Nous sommes sur un gué. Les directions doivent mieux entendre et considérer les adhérents, intégrer les nouveaux, donner les outils.

         La disparition actée des cellules et l’éventualité de leur remise en place amène à « quelle activité « ?

         Comment manier la proximité, le quotidien avec la perspective d’une transformation globale de la société  par le dépassement du capitalisme ?

         Il est dit que si nous n’avons pas à remplacer les services sociaux ou associations en tous genres, notre éloignement des problèmes rencontrés par les gens est gravement préjudiciable à notre identification, et à notre crédibilité.

       Il y a le temps de la discussion et celui des décisions.

       Nous devons être en capacité de développer nos initiatives autonomes tout en œuvrant à la construction du plus large rassemblement.

       Le travail des commissions nationales est à mieux faire connaitre.

       Il nous faut mieux utiliser les moyens nouveaux de communication : réseaux sociaux, ainsi que la presse locale (conférence de presse régulières).

 

     Confirmation de ce qui a déjà été formulé lors de la précédente réunion :

     Maintien de l’organisation « Parti », « communiste » « français.

     Pas « nouveau » parti, ni « nouveau communisme »