Amendements
Pour une nouvelle stratégie de rassemblement et d'unité populaire - Congrès PCF

5.7 De nouvelles relations avec le mouvement social

Nos rapports avec le mouvement social (syndicalisme, associations, mobilisations écologistes, ZAD, Nuits debout…) doivent être repensés. Il part de revendications concrètes pour la satisfaction desquelles il réclame des pouvoirs d’intervention, dans une dimension non-délégataire qui lui fait refuser de se couler dans le jeu des alternances politiques. Le PCF se propose, lui, de faire reculer l’étatisme, la délégation de pouvoir. Il veut s’inscrire dans la construction d’une véritable alternative aux formes politiques du libéralisme en crise. Il lui est donc nécessaire et possible de construire de nouvelles relations avec le mouvement social, syndical, associatif. Nous devons à chaque fois chercher le dénominatif commun entre les revendications particulières émanant de la société civile. Montrer comment des catégories que le capitalisme oppose a priori ont des intérêts convergents : salariés et retraités, grévistes et usagers, étudiants et actifs, travailleurs étrangers et français, enseignants et parents d’élèves, zadistes et habitants des villes. La recherche d’alternative serait impuissante sans jonction avec celles et ceux qui luttent sur des objectifs concrets. Et se pose, aux composantes du mouvement social, la question de relier leurs luttes à la visée d’une alternative d’ensemble sans laquelle elles ne peuvent pas déboucher sur des victoires durables sur le camps capitaliste.