Amendements - Relever les défis de la crise - Congrès PCF
COMMISSION NATIONALE ÉCOLOGIE PROPOSITIONS D'AMENDEMENTS – RELEVER LES DÉFIS DE LA CRISE
Page 7 Ligne15 : Ajouter au titre du sous -chapitre 2.1 le mot « globale » après le mot crise. Ainsi la rédaction serait la suivante : 2.1 Rassembler pour une issue à la crise GLOBALE du capitalisme financiarisé et mondialisé.
Page 7 Ligne 40 : Ajouter les mots suivants dans le cadre d'une gestion durable de la planète préservant et protégeant ses ressources naturelles en lieu et place de de « dans le respect de la planète »
Page 8 Ligne20 : ajouter un sous-chapitre 2.2 dont l'intitulé serait le suivant :
L'écologie est au centre des luttes de classe d'aujourd'hui. Nombre de citoyen·ne·s qui agissent pour un cadre de vie qui réponde à leurs réels besoins perçoivent le capitalisme comme un obstacle à leurs aspirations. Suivrait le texte suivant : Le capitalisme exploite avec la même férocité les hommes et la nature. Chacun·e pressent que l'avenir de l'humanité se joue sur la relation qu'entretient l'humain à la planète traversés par les enjeux déterminants de la lutte de classe. L'exigence d'expansion de profits du capital met radicalement en cause notre environnement et met en danger l'espèce humaine. La pollution n'a pas de frontières, la spoliation des terres par les multinationales industrielles et financières, la dette écologique des pays riches à l'égard pays en développement sont des réalités lourdes Sans compter les délocalisations d'industries là où les normes sociales et environnementales sont quasiment inexistantes. Les effets du réchauffement climatique sont réels et ne sont plus contestés.. Si nous n'agissons pas immédiatement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre nous prenons la responsabilité de mettre en péril notre planète. Le mode de production actuel de biens et de services n’est plus soutenable, ni écologiquement, ni socialement. En fait seul le taux de profit intéresse le capitalisme. Il attribue un prix à la nature comme au salarié. Il fait des profits en polluant et en dépolluant (CO² et taxe carbone, alimentation et dépenses de santé…). Les activités économiques sous domination du capitalisme ne visent que le profit immédiat et provoquent sciemment des impacts négatifs sur l'environnement. Nous sommes non seulement au cœur des contradictions capital / travail mais également capital / nature. Il avance l'idée de croissance verte, de capitalisme vert : il faut tout peindre en vert sans pour autant s’attaquer aux inégalités sociales, culturelles et environnementales et sans remettre en cause la domination du capital sur la société. Nous sommes à la croisée des chemins entre, d'une part, un mode d'exploitation des êtres humains et de la nature qui représente de réelles menaces pour l'humanité et, d'autre part, la construction, en cours, par de multiples mobilisations citoyennes, d'un autre monde, respectueux de la vie des hommes et des femmes, comme de leur environnement. C'est un nouveau monde qui cherche à se construire, non pas par la concurrence, de tou·te·s contre tou·te·s, mais par la coopération, la solidarité et la préservation des ressources naturelles. Créer les conditions d’un véritable développement humain durable implique de situer, avec lucidité, les responsabilités, les blocages dans la société, de remettre en cause la loi du profit-roi, de poser les questions des gestions nouvelles, de la mobilisation de l’argent, pour le progrès social et écologiques.
Page 8 ligne 20 modifier le numéro du § : 2.3- la revendication… texte inchangé Idem pour les § suivants page 8 ligne 35 et page 9 ligne 13 Page 8 Les lignes 11 à 13 sont supprimées.