Parmi des propositions à faire: imposer le transport de marchandise par des véhicules électriques (des camions électriques). L'idée c'est qu'actuellement, les performances des batteries ne permet pas de parcourir toute la France. Cela permettra dans le fait - de créer du travail et de l'innovation par le développement de ces camions électriques, - de développer les circuits courts, - pour les grandes distances, de mettre les camions sur le rail, - et donc aussi de développer le rail. Il faut affirmer la nécessité d'un service publique (et pas seulement la "nationalisation") du rail, de l'énergie et de l'eau. La question de la gratuité est à réfléchir. Je pense qu'il faut un financement massif (par exemple par cotisation sociale) avec des réductions de prix importants pour les utilisateurs. Certains parlent par exemple des X premiers mètre cubes d'eau gratuits, d'une quantité prédéfinie de kilowatt gratuit (pour la cuisine, le chauffage, la lumière soit des nécessités vitales). Mais la gratuité totale pose aussi la question de la valeur des produits et services réalisés et par conséquent du financement du travail réalisé. Un service public signifie entre autre que les prestations sont les mêmes que l'on soit dans une ville (ou près d'une source d'énergie/d'eau...) ou "perdu" dans la campagne. Un service publique financé par des caisses gérée par les utilisateurs permet de responsabiliser les utilisateurs et de s'assurer que d'autres choix que des choix capitalistiques pourront être pris. La question du développement rural est aussi une question écologique. Il faut que des personnes vivent en campagne. Pour autant cela ne doit pas être réservé qu'à une élite qui travaille en ville et vit en campagne. C'est sans aucun doute agréable mais cela provoque des déplacements pour aller au travail. Par ailleurs ceux qui n'ont pas les moyens ne peuvent pas en profiter. La question est donc bien de voir comment développer du travail rural pour que ces personnes n'aient pas à faire ces déplacements ou en tout cas à les réduire. Entre autre, le télétravail doit être pris en compte même s'il pose aussi des questions notamment au regard des relations sociales dans le travail.