Amendements - Bilan critique - Congrès PCF

Contribution pour modifier la rédaction de partie 1) bilan critique (page 6 et début page 7)

Je ne partage pas la rédaction de cette partie du texte. La situation politique, l’affaiblissement du Parti et ses échecs électoraux imposent bien sûr de faire le bilan de notre action et de nos choix collectifs. A mon sens, cette partie nécessite une réécriture complète pour la rendre plus objective et intégrer ainsi des éléments d’analyses supplémentaires sans lesquels le texte proposé reste autocentré sur nous-mêmes et uniquement « à charge ». Il est en effet incompréhensible que, dans cette partie du texte, aucune référence à nos adversaires de classe ne soit faite. Alors que la bataille idéologique fait rage, comment ignorer que depuis des décennies notre Parti est l’objet d’attaques incessantes et que des moyens absolument colossaux sont employés par le capitalisme pour anéantir toute idée de transformation sociale et faire de la lutte des classes un archaïsme ? Sous ces coups de boutoir idéologiques, la société s’est transformée, les modes de pensées ont négativement évolué concernant la solidarité, l’intérêt général, le rapport au travail, à l’argent… etc. A en croire le texte, notre affaiblissement ne serait que de notre fait ?! Mais qui est responsable de la criminalisation de l’action syndicale, de sa répression, de la précarité du travail, de la peur de perdre son emploi, de « l’ubérisation » de la société etc. etc. : la direction du PCF ou le patronat ? Nous prenons assez de coups comme ça et il est inutile de marteler que ce que nous faisons est systématiquement mauvais. D’abord, c’est inexact, et de plus cette « autoflagellation » est tout sauf de nature à faire du Parti un porteur d’espoir dont notre peuple a tant besoin. Que l’on s’entende bien, il ne s’agit pas là de s’exonérer de nos erreurs, de nos défauts, de reproches à faire à l’ensemble de la direction nationale, mais quitte à faire un bilan alors faisons le en intégrant tous les paramètres… et notamment nos adversaires ! Enfin, et à titre d’exemple, dans les chapitres page 6 ligne 37 à 43, il faut tout dire : pourquoi évoquer le vote de la conférence nationale et pas celui de l’ensemble du Parti qui a suivi ?