Amendements - Bilan critique - Congrès PCF

En finir avec la mutation et le réformisme

- Page 6, ligne 5 : 2002 : en 1996, sous la direction de R.Hue, notre stratégie opère un virage à 180° au 29ème congrès : c’est la mutation. L’objectif du socialisme est abandonné, car soi-disant trop anti-démocratique et étatique, et parce qu’il suffirait de pousser un peu le « communisme déjà-là » pour « dépasser le capitalisme ». Avec la mutation, le PCF s’est engagé dans l’idée qu’on pouvait marquer des points en pesant pour une politique plus progressiste, même au sein d’un rapport de force défavorable, même dirigé par le parti socialiste dans un pays capitaliste mondialisé. Cette théorie n’est pas sans rappeler celle de la social-démocratie, justifiant ses positions pour l’Union sacrée en 1914, par le mot d’ordre suivant : « Le but final n’est rien, le mouvement est tout ». Cela a conduit à privilégier des accords électoraux quelque soit leur contenu réel de rupture politique et à participer à un gouvernement de collaboration de classe qui a détruit en grande partie notre réseau d’influence. Le "suivi longitudinal des athlètes" de la ministre des sports MG Buffet était considéré comme une avancée significative, pendant que le gouvernement Jospin privatisait à tour de bras et multipliait les cadeaux au patronat… C’est même un ministre issu du PCF, qui va engager la destruction du service publique du chemin de fer français et signer la privatisation de l’aéronautique. En cinq ans, notre score aux législatives s’est effondré, passant de 10% des voix à 4,8%. Poussé par la mutation, notre trahison politique dans la « gauche plurielle » au lieu d’une action autonome sur les idées et dans les luttes nous a conduits à cette chute catastrophique aux élections de 2002. - Page 7, ligne 12 : … comme la mutation et l’abandon de la …