Le Parti et les classes populaires, au travail comme dans la cité - Congrès PCF

La question des questions! Mener des projets concrets: kesacko?

Bonjour, Dans la suggestion précédente, j'ai proposé que nous fassions un état des lieux très fin pour comprendre les freins de plus en plus nombreux et puissants qui conduisent les classes populaires à ne plus s'engager politiquement, et surtout donc auprès de nous. Je crois que nous commettrions une erreur si nous poursuivons uniquement dans la voie d'actions purement politiques, ce que je crains au passage en voyant le contenu actuel du site Web des Etats Généraux du Progrès Social où nous nous limitons à présenter des projets de lois dont chacun sait qu'elles ont très peu de chances d'être adoptées et encore moins d'être appliquées, au regard des rapports des forces politiques actuelles dans les assemblées élues. Disons que nous émettons une sorte de lettre au Père Noel dont chacun-e sait qu'il ne répondra pas positivement et aujourd'hui encore moins qu'avant, du fait de la crise systémique que nous vivons globalement. Nous devons nous atteler à engager des projets très concrets, à tous les niveaux, pour amener les classes populaires à s'investir à nouveau avec la perspective de résultats proches et victorieux. Il faut en quelque sorte amener nos concitoyen-ne-s à faire de la prose sans que pour autant ils-elles en aient toujours une conscience très claire! Cela doit être accompagné par des projets nationaux comme celui d'un média des forces de gauche ou celui d'une plateforme de FLOT/MOOC tant pour l'éducation populaire que pour la formation des militant-e-s et adhérent-e-s des organisations participants à ce projet. Ces projets concrets doivent être de nature différente des projets de solidarité que je juge nécessaires mais bien insuffisants. Et la question qui vient est la suivante: "que signifie un projet concret pour une filière économique, une entreprise, un territoire?", "que signifie un projet concret pour l'épargne et la finance?", ... Surtout lorsqu'on voit comment des projets passés se retrouvent au fur et à mesure engloutis par le système comme les mutuelles, nombre de SCOP? Comment donc construire des projets concrets en concurrence avec l'existant, s'il nous semble impossible de transformer cet existant, de l'intérieur ou plus dur encore de l'extérieur? Les libéraux sont des fans de Schumpeter et sa théorie de la destruction-création: ne doit-on pas chercher à les prendre de vitesse dans la création de nouvelles entités et si oui, comment procéder avec nos concitoyen-ne-s?