Amendements
Pour un Parti communiste utile, agissant, audacieux et novateur, internationaliste et révolutionnaire - Congrès PCF

LES RÉUNION, UN ESPACE CENTRAL DE L’ORGANISATION DES COMMUNISTES

I. Les réunions, siège de l’expression des communistes Dès le début de la préparation du congrès, la section nîmoise du PCF a organisé plusieurs réunions de préparation du congrès. Bien qu’une partie des débats de ces réunions ne se retrouvent pas dans la base commune qui est devant nous, ces réunions ont permis à chacun d’apprendre de l’autre. On peut citer également les journées de préparation organisée par la fédération au Cercle de l’Avenir Monique Jourdan ou plus récemment à Domessargues. Ces réunions constituent pour les nouveaux militants qu’ils soient jeunes ou non des moyens de se former. Il est important de considérer les réunions avec tout ce qu’elles apportent. Pour qu’une réunion soit une réussite il faut garder en tête que tous ne sont pas égaux devant les informations partagées. Ainsi, il est important de prendre des temps pour expliquer à tous des éléments. Par exemple des débats historiques intenses sur la stratégie politique du PCF ces trente dernières années peuvent paraître obscure à certains. Les questions ne se posent pas d’elles mêmes parfois. Il s’agit là de penser l'accueil des nouveaux adhérents de la meilleure manière possible. Il faut également réfléchir à des formats qui permettent à ceux qui sont parents et qui doivent s’occuper de leurs enfants d’y participer. Fixer un horaire de fin de la réunion permet cela, quitte à limiter le temps des interventions de chacun en réunion. Il en va de même pour ceux qui ont d’autres responsabilités. Chacun peut être animateur de section. Les camarades qui ont du temps doivent pouvoir incarner des relais de l’activité politique auprès de camarades qui ne peuvent venir aux réunions. La remise des nouvelles cartes doit pouvoir constituer l’architecture de cette organisation. Cela est déjà fait à Nîmes par beaucoup. II. Comment permettre à tous de s’exprimer ? Inégalités face à la parole en réunion Tous ne sont pas égaux devant la prise de parole en public. Prendre un micro pour s’exprimer devant plusieurs dizaines de personnes n’est pas un exercice facile. Prendre la parole en public s’apprend. Au delà de possibles formations à mettre en place, il existe des moyens pour permettre à chacun de s’exprimer. Développer des réunions en petits comités est une bonne méthode pour cela. La réussite de la journée de préparation du congrès du printemps dernier au cercle de l’avenir reposait sur cela. Les camarades présents se sont répartis en une dizaines de réunions thématiques organisées autour d’une modératrice ou d’un modérateur. L’après midi s’est organisé autour de comptes rendus des réunions du matin. Cela est à encourager ! On peut s’inspirer des formes d’expressions politiques nés dans le mouvement «Nuit Debout». Elles reposaient sur la participation de chacun. L’objectif constant était de rendre le maximum de personnes actrices des débats. Ces derniers étaient organisés autour de thèmes précis. Cela permettait à chacun de développer ce qu’il le tient le plus à coeur. En effet, afin de permettre la participation de tous il faut réfléchir à des travaux thématiques plus avancés. Plus le thème de la réunion est large et appelle un capital culturel important, plus il est difficile d’entrer dans le débat oral. Partir de la vie des gens, c’est partir des thèmes qui font leurs vies et les occupent. Ces thèmes là sont au centre de nos débats. Cela est à mettre en lien avec notre objectif de lutter contre toutes les formes de dominations. Les inégalités devant la répartition des ressources culturelles sont aussi présentes dans le Parti. Développer des structures de formations ouvertes à tous comme l’université permanente permet d’y répondre. Mais permettre à chacun de s’exprimer doit être un objectif essentiel. Il ne suffit pas de dire que l’on peut «demander le micro» pour prendre la parole.