Le Parti et les classes populaires, au travail comme dans la cité - Congrès PCF

Politique de la Santé et hospitalière : les grands oublliés

Bonjour, Je tenais à vous faire part de mon sentiment de révolte et de ma colère concernant le traitement réservé aux professionnels de la Santé, en particulier dans les hôpitaux publics. Récemment, j’ai subi une intervention chirurgicale assez lourde à l’hôpital Saint-Anne. Il faut bien évidemment défendre les patients, les infirmières et les aides-soignantes, contre la politique du Chef-comptable délégué par le FMI à l’Elysée. Mais ma révolte va aussi pour le silence écœurant sur les Médecins spécialistes, les Chefs de service, les Professeurs de médecine, toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont étudié pendant 10 ans, 20 ans, 30 ans, qui travaillent si dur, qui enseignent, sans aucune considération, sans que jamais on ne les évoque. L’hôpital Sainte-Anne, comme beaucoup d’autres, est un entrepôt. Et on laisse ces sommités travailler dans ces conditions. Les conditions matérielles sont honteuses tellement elles sont dégradées. Il y fait étouffant, ou il y fait très froid, selon la saison. J’ai vécu pour ma part une grande panne d’électricité, qui a touché beaucoup de matériel en neurochirurgie, mais aussi dans la pharmacie centrale, et même dans la cuisine. Impossible de servir les repas prévus, plus d’eau fraiche cet été. Tout est vétuste, alors que tout devrait être refait à neuf. Pour les patients, pour les infirmières, les aides-soignantes, pour les Chefs de service et pour les Médecins spécialistes et les Professeurs. La peinture, complètement écaillée, les petits matériels qui ne fonctionnent plus dans les bureaux de consultation de ces Médecins et Professeurs sont une honte, qui déclenche aussi un sentiment d’insulte, d’abandon pour ces personnes qui ont tellement travaillé pour devenir Professeurs, Chefs de service, Médecins spécialistes. Aider les plus faibles, les plus pauvres, cela va naturellement de soi. Mais il conviendrait également de penser à l’élite médicale qui travaille dans les hôpitaux publics, qui refuse, par idéal, par déontologie, par philosophie, d’aller travailler dans le secteur privé, pourtant certainement plus rémunérateurs. Le projet communiste, c’est aussi de défendre toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour les plus fragiles, les plus pauvres, les plus laissés-pour-compte, et pour le « petit » personnel. Merci d’y penser. Merci de l’inscrire dans la base commune. Ces Médecins spécialistes, ces Professeurs, ces Chefs de service, ne sont pas d’épouvantables bourgeois. Ils sont bel et bien un maillon essentiel pour la santé des citoyens, pour la force de la France dans le domaine médical, scientifique et de la recherche fondamentale et appliquée. Par avance, je vous en remercie, Fraternellement, Hervé EIDELMAN-BOMPARD Simple militant à jour de sa carte d’adhérent