Personnellement je constate une tendance à accorder plus d'importance aux activités du Conseil fédéral qu'au travail de toute première proximité. Attention nous n'avons déjà plus de cellules et nos effectifs s'amenuisent dans les sections. C'est pourtant à ce niveau que le travail militant nécessite les forces les plus nombreuses. Aussi je propose une limitation du nombre d'élus au Conseil fédéral afin que les communistes se redéploient sur la section. Et surtout nous, communistes "de base" devons-nous attendre pour agir l'aval ou le feu vert du niveau supérieur comme c'est souvent le cas ? Ce fonctionnement me parait très, trop hiérarchisé et préjudiciable au dynamisme des initiatives sur le terrain. Les décisions prises à l'échelon national ou départemental se répercutent sur les instances de proximité alors que celles ci ont leurs propres centres d'intérêt parfois bien différent. Combien de fois un plan en cours a dû être interrompu pour diffuser du matériel ou mettre en oeuvre une décision venant "d'en haut" ? Concernant le CEN, à mon sens son rôle devrait être essentiellement représentatif face au gouvernement et aux médias, représentatif de l'expression démocratique des adhérents dans les relations, négociations et accords avec les autres organisations ou partis politiques. Le conseil fédéral devrait essentiellement se consacrer à la formation décentralisée, aux élections, aux relations avec les médias tout en ayant une mission de coordination, d'animation et d'aide des sections et cellules. Ces suggestions si elles étaient retenues pouraient être précisées dans nos statuts pour plus d'efficacité.