Notre démarche stratégique de transformation et de rassemblement, sur la base d'un bilan de la période écoulée et des enjeux de la période nouvelle - Congrès PCF

Stratégie et rassemblement

CONGRES 2018 Section A.M.I. Rencontre du lundi 9 avril Thème du congrès : Stratégie et rassemblement Présentation du débat D’entrée de jeu Nicolas, qui introduit le débat, plante le décor : « comment faire pour relever les défis auxquels nous sommes individuellement et collectivement confrontés ! Il ne s’agit pas de dresser seulement un état des lieux, pour ensuite changer pour changer…ni de reconstruction, ni de fin de partie ou fin du parti ! Ce ne doit pas être un congrès de plus, et il ne suffira pas de se limiter à revisiter le passé… » Et de poursuivre : « et si ce temps de partage, de réflexion en commun était une occasion de se ressourcer, de chercher nos atouts pour transformer, de refonder, il en va de notre identité, de la crédibilité, et de l’existence même du Parti. La tâche est considérable. Elle est à notre portée mais elle nous implique personnellement. » Il dresse alors quelques pistes pour lancer le débat : « passons au crible nos actions pratiques : pour voir celles qui sont efficaces ou celles qui le sont moins, qu’est ce qui peut être amélioré ? Quels sont les lieux, les outils, les supports que j’utilise ? Quelles difficultés ? Quels résultats ? Comment amorçons-nous la prise de conscience en interne pour mieux faire valoir nos arguments ? Comment auprès des jeunes, de ceux qui sont tentés par le repli sur soi, faisons-nous passer ces idées constitutives d’un changement radical possible de société ? Le changement, le veut-on vraiment ? De quel changement parle-t-on ? Comment s’en donne-ton les moyens ? » Discussion Des constats : « Le PCF a été le fer de lance de tous les rassemblements », mais on déplore que « dans le Front de gauche, le parti a servi de porteur d’eau du PS ». A la question : pourquoi le Ft de G n’a pas marché ? Parce que le PCF a été « instrumentalisé », « sa lisibilité et son identité ont été absentes », le rassemblement « ce n’est pas la confusion, le projet communiste doit y apparaître en tant que tel ». Mais aujourd’hui on note une « prise de conscience des gens, à nous de les re-politiser », des « reconstructions s’opèrent, la FI ne rassemble pas toute la G radicale, il y a un créneau révolutionnaire à occuper ». Certes le parti est affaibli mais « les idées communistes sont un point d’appui pour nous » (10 à 15% des gens se reconnaissent dans les idées communistes et pourtant aux élections on ne fait que 2%). Certains s’interrogent sur « notre capacité d’être dans ce rassemblement » et appellent à de la clarté « un rassemblement sur des convergences, sans exclusive ». Apparaît alors la nécessité de faire le bilan, « une autocritique s’impose, mais cette démarche ne se fait pas », « nos objectifs stratégiques doivent venir du bilan ». Le rassemblement, c’est quoi ? Avec qui ? Pourquoi ? Le rassemblement « ce n’est pas une alliance de partis », pas « d’alliance de sommet qui ne rassemble pas les gens » et « des gens qui se rassemblent sur des choses communes » ainsi les luttes concernant les EPHAD, l’hôpital, la SNCF vont « construire le rassemblement ». Et « soyons clairs sur nos objectifs, sur le chemin que l’on veut emprunter ». Quant aux alliances, « ce n’est pas une finalité, ce n’est qu’un chemin, un moment de lutte pour dépasser le capitalisme ». D’autres s’insurgent « c’est un leurre de croire que, nous communistes, nous pouvons rassembler les gens » car rassembler les gens « passe par une activité politique et on ne peut le faire seuls ». D’autres encore considèrent qu’il y a deux sortes de rassemblement : « celui dans lequel le parti est présent et reconnu comme tel parce que composante du mouvement » et celui « dans lequel le parti doit s’affirmer avec ceux qui sont en lutte et dire clairement ses propositions (le rôle du militant communiste est important) ». Il faut arrêter de dire « ça c’est politique » mais convaincre les organisations syndicales « qu’elles ont leur place pour la bataille des pouvoirs, pour la transformation sociale ». Cette notion de rassemblement sur des choses fondamentales, pour une transformation de la société avec partis, syndicats, associations citoyennes est reprise par des camarades. D’autres mettent l’accent sur le pouvoir dans les entreprises et font remarquer que « même si l’on prend le pouvoir et que l’on ne change pas les gouvernances des entreprises, cela ne changera rien ». Deux heures de débat…… On aurait pu encore débattre….. PCF66 section AMI (Albères-Méditerranée-Illibéris)