Amendements - Bilan critique - Congrès PCF

Un bilan critique qui porte sur le fondamental

Là, qu’on m’excuse, mais c’est vraiment insuffisant. Qu’il faille mettre en évidence tel ou tel manquement à la démocratie dans le parti, soit, mais est-ce bien là l’essentiel ? Le recul de l’influence du PCF n’est dû pour l’essentiel ni à Robert Hue, ni à Marie George Buffet ni à Pierre Laurent, même s’il y a des choses à dire sur leurs directions. Le recul pointe dès 1978. Un texte qui se veut programmatique devrait être capable de mettre en évidence les lignes de force, les grands changements, qui se sont produits dans la société. Le parti Communiste Français est issu d’une scission du PS et de la deuxième internationale au lendemain de la première guerre mondiale alors que les soviets prenaient le pouvoir en Russie et y instauraient le socialisme. Les soviets n’existent plus, les conditions historiques dans lesquelles a émergé le PCF non plus, l’expérience socialiste du XXe siècle en Europe est terminée qui s’était construite à partir d’un pays féodal et en état de guerre permanent. Plus aucune des conditions historiques dans lesquelles s’est constitué le PCF n’existe aujourd’hui ! Nous sommes à l’heure de la révolution cybernétique, la Cyber révolution, et ce n’est pas la référence vague à une révolution informationnelle mal définie ou une révolution numérique dont on ne connaît pas les fondements, qui permettra d’en prendre la mesure, or c’est là que se situent les forces productives illustrant la thèse de Marx sur la science force productive qui structurent la société d’aujourd’hui et qui sont appelées à bouleverser tout le système de production et des rapports sociaux. Pas trace dans le texte.