Amendements
Le communisme de notre temps - Congrès PCF

Une vision communiste de l'Energie, pour le droit à l'Energie pour tous.

Remplacer dans le paragraphe 3.3 Porter un projet communiste Page 12 des N° 50 à 56 par : 50 Une vision communiste de l’énergie pour le droit à l’énergie pour tous. 51 Pour l’Organisation des Nations Unies l’accès à l’énergie est un besoin vital pour l’homme. 52 L'accès pour tous à l'électricité doit être un Droit de l'Homme fondamental et universel car il permet l'accès 53 aux autres droits fondamentaux que sont l'accès à l'eau, à la santé, à l'éducation, à l'emploi, à la sécurité, à l’émancipation de la femme, à l’égalité des sexes et évidement contribue à la réponse aux millions de migrants qui cherchent une vie meilleure de par le monde. Le contexte : la libéralisation des marchés de l’électricité, entamée avec la première directive Européenne de 1996 transposée en droit français dans la loi de 2000, a conduit à l’éclatement du service public de l’Electricité et du Gaz, depuis toutes les directives Européennes sur l’énergie et les loi Françaises s’inscrivent dans la libéralisation du secteurs, la loi NOME et la loi transition énergétique s’inscrivent elle aussi dans cette libéralisation, elles considèrent l’énergie comme une marchandise et comme moyen de profits. Ancrée dans la Sainte loi de la concurrence « libre et non faussée ». Dans ce contexte le développement des ENR (Energies Nouvelles Réparties) sous couvert de répondre aux enjeux climatique servent en réalité au démantèlement du service public national solidaire, avec sa péréquation tarifaire et son tarif réglementé. Elles sont un outil pour le capital et font partie d’un processus de longue date visant à démanteler les politiques énergétiques et sociales des Etats pour passer sous contrôle complet des forces ultralibérales supranationales. L’Energie est un des maillons essentiels du nouvel ordre économique Libéral, ainsi qu’un moyen d’en finir avec l’Etat nation. Pour nous communiste : • L’énergie n’est pas une marchandise, elle doit être sortie de loi du marché. Ce qui veut dire pour la France, remettre en cause toutes les directives Européennes sur l’énergie, avec l’abrogation de la loi NOME. • L’électricité a une place prépondérante dans la réponse aux besoins fondamentaux des êtres humains, c’est pour cela qu’aucune personne ne devrait en être privée quelle que soit la saison de l’année. Le gaz répond, dans une moindre mesure que l’électricité, aussi, à un besoin autre que le chauffage. Il est donc indispensable de garantir à tous les êtres humains un droit d’accès à ces énergies. • Inscrire dans la constitution Française, l’accès à l’énergie comme un droit fondamental. • sortir les énergies renouvelables des griffes du marché, et les développer là où elles sont le plus efficaces en ayant pour critère l’intérêt collectif, et aussi celui de l’environnement. Mais point de dogmatisme, ceci vaut aussi pour le nécessaire développement des technologies nouvelles, photovoltaïque et éolien, produisant de l’électricité, sachant qu’il faut poursuivre les recherches visant à résoudre l’épineux problème du stockage. • Création et développement d’un Grand service public national de l’énergie, avec la renationalisation du secteur de l’électricité, du gaz, du pétrole. Pour une cohérence nationale de la politique énergétique répondant aux besoins des usagers et aux enjeux climatiques. • Mise en complémentarité des Energies à la place de la concurrence entre elles, en utilisant chacune dans leur fonction essentielle. • Cette visée politique ne peut pas s’envisager en fermant de façon irréaliste des Centres de Production Nucléaire, dont la renommée et les qualités de sécurité et de sureté sont reconnues mondialement. Il faut renforcer formation et sécurité, en créant partout les postes statutaires nécessaires. Il faut mettre en place des règles « SEVESO » spécifiques au Nucléaire. Pascal Lazarre et Gilles Pereyron.