Communication - Congrès PCF

Chantier Comm à Rennes (35)

Chantier Communication Préparation du Congrès 2018 du PCF Rennes Le 28-03-2018. 20 personnes présentes, 2h30 d'échanges Le mercredi 28 mars 2018, une vingtaine de militants du département 35 s’est réunie au local de la fédération pour échanger sur la communication. 1/État des lieux et priorités. Nous avons essayé de déterminer quels étaient selon les militant.e.s présent.e.s les points forts, les points faibles, les opportunités qui s’offrent à nous et les risques à éviter dans la communication du PCF. 1.1/Les points forts : Des expériences locales qui fonctionnent. La proximité des militant.e.s avec les luttes des classes populaires, la capacité à accompagner et à renforcer les luttes sociales. Le travail de rénovation de la communication engagé au sein de la fédération 35 (journaux, Site Internet) La force militante 1.2/Les points faibles : Les actions militantes sont à la hauteur des effectifs (les militants sont absents de certains territoires) La non présence dans les media nationaux (et locaux), manque de figure charismatiques identifiées pour porter le message. On ne va pas assez au bout des actions (ex contre – budget) par manque de coordination verticale des actions. absence d’une « colonne vertébrale » et d’une « ligne », le manque de substance (éléments d’argumentation). La communication est souvent « défensive » on est au côté des luttes, on s’oppose à des injustices, mais notre communication n’est pas assez « enchanteresse », on ne parle pas assez de projets alternatifs qui donnent envie de s’engager. Accès aux informations en interne parfois difficile Perte d’influence et de présence auprès des travailleurs du privé. 1.3/ les Opportunités Les tracts et matériels, doivent être un support pour la prise de contact et la discussion, le contact direct est la clé de l’adhésion au projet. Créer une « bourse d’échange » des actions et des outils de communication entre les fédérations pour savoir ce qui marche ou pas et pourquoi afin de pouvoir s’appuyer sur l’expérience des autres pour que la communication locale devienne plus efficace. Trouver comment mieux cibler les entreprises et le monde du travail Améliorer la communication entre élu.e.s et militant.e.s S’adresser aux médias « alternatifs » (nouveaux journaux, webzines…) « Enchanter le PCF », (re)devenir une force de proposition Communiquer avec des mots en accord avec notre identité 1.4/Les risques / les écueils Ne pas faire l’économie du matériel (c’est important sur le terrain, et le numérique ne le remplace pas, il le complète) Ne pas laisser sur le carreau les camarades qui ne sont pas équipés en matériel numérique Former à internet et aux nouveaux outils numériques Ne plus être capable de donner à rêver et à espérer, ne plus être porteurs de projets concrets. Le manque de va-et-vient d’informations entre les élu.e.s et les militant.e.s. Définir « l’univers » du PCF. L’identité : Qui sommes nous ? « Des centenaires » héritiers d’une histoire ouvrière et sociale. Un parti politique révolutionnaire, structuré et de gouvernement Des militants au service des autres Des communistes Porteurs d’espoirs Nos Valeurs Ouvrières et sociales Aller vers l’émancipation humaine la solidarité La fraternité Nos missions Analyser la société, et proposer des solutions alternatives Aller à la rencontre des autres Organiser le salariat pour lutter contre la capitalise Créer une conscience de classe l’Éducation populaire et l’éducation pour tous Notre vision du monde Beaucoup d’inégalités à combattre : Un monde d’inégalité croissantes. Où des multinationales imposent une logique qui va contre le peuple Une remise en cause des acquis/conquis sociaux Une montée du fascisme Des opportunités et à accompagner : Un monde où des initiatives locales positives naissent hors des partis, auxquelles nous devons nous intéresser pour changer le monde Notre promesse, ce qui rend le PCF unique et différent Créer un projet de société solidaire avec les plus exclus. Dépasser le capitalisme en proposant un projet de société différent Notre conviction que la société peut être changée. Le PCF est porteur d’espoir Notre vision, nos ambitions L’égalité et la justice, Le partage des ressources 3.1 Les mots du communisme et le langage. Au cours des échanges on s’aperçoit que nous ne sommes pas tous d’accord sur les mots du communisme, certains font débats, et ne semblent pas clair pour tous ou ne représentent pas la même chose pour chacun (par exemple, les communs ; que met – on derrière ce mot?, les 99%, 1% , etc.) le rapport aux mots est souvent lié aux situations personnelles et locales. D’autres mots sont importants pour tous : Les masses populaires, la classe salariale. … Cependant il est important que ces mots s’inscrivent dans la situation actuelle, la composition de la « classe salariale » a évolué depuis 100 ans. Si sur les mots le débat peut être « largement » ouvert (hélas nous manquons peut-être d’un peu de temps) plusieurs points concernant notre langage et la manière de nous exprimer ressortent : Nous devons nous exprimer simplement, utiliser un langage qui ne soit pas « idéologique » mais que nos interlocuteurs puissent intégrer facilement dans leur quotidien. Quand par exemple on parle d’un mouvement social, il est important de montrer à nos interlocuteurs ce que la perte d’un service ou d’un droit va changer à leur quotidien. Au cours des échanges, des phrases « simples » qui définissent les engagements et les espoirs des camarades participants ont été prononcées et méritent d’être retranscrite : « Je suis communiste pour que les gens s’épanouissent. » « Nous devons communiquer sur l’espoir. » « Notre langage doit être cohérent avec notre pensée. » 4/ La communication Numérique 4.1/ L’accès au numérique des militant.e.s Avant même de parler de cybermilitantisme, il est important de faire le point sur les usages du numérique. Sans même parler des réseaux sociaux, on s’aperçoit que certain.e.s n’ont pas accès aux E-mails et au web, et on réalise aussi, que souvent, on ne pense pas à relayer ce qu’on reçoit par mail à celles et ceux qui ne sont pas connecté.e.s. Les pratiques numériques sont aussi importantes, certain.e.s ne peuvent pas (pour des raisons financières, ou par manque de formation) ? Accéder à des outils militants (par exemple signer une pétition en ligne) n’est pas possible pour tout le monde. Enfin, on est souvent tenté, grâce au Mail a faire passer beaucoup (trop) de documents en pièces jointes, qui finalement ne sont pas lus. Il faudrait penser plus souvent à inclure les informations essentielles (par exemple un ordre du jour de réunion ou des coordonnées) dans le corps d’un message. 1.2/ Les réseaux sociaux. La fédération est présente sur Twitter et Facebook. Certains militants sont présents sur le réseau qu’ils utilisent beaucoup : Soit pour partager de l’information (articles site web, retweet, repost) Soit pour se tenir au courant de l’actualité. Il y a encore beaucoup de méconnaissances (ou du moins une connaissance inégale) des opportunités et fonctions offertes par ces outils. Par exemple, les groupes Facebook pourraient être des lieux d’échange et de travail pour des projets portés par des camarades. On s’interroge aussi sur l’usage de la vidéo (en live, ou en différé) pour par exemple partager des conférences qui ont lieu tant au national qu’au local. Utiliser ce genre d’outil permettrait de contribuer à la formation des militant.e.s et à la visibilité du PCF et de ses idées. (par exemple une conférence qui a eu lieu en Ille et Vilaine a accueilli une soixantaine de participants, mais a été visualisée plus de 1000 fois depuis sa mise en ligne sur Facebook). Il y a une forte demande pour comprendre et apprendre à utiliser les outils comme Facebook et Twitter par les militant.e.s.