Une grande fête de l’Huma du luttes et de rassemblement
Face à l’arrogance d’un pouvoir impopulaire prêt à tout pour imposer brutalement à la société française ses mesures réactionnaires et antisociales, la Fête de l’Humanité tombe à point nommé. Elle est la fête de toutes les fraternités, de toutes les convivialités, de toutes les utopies et tous les rêves, de tous les débats, de toutes les solidarités, de toutes les résistances, de toutes les luttes… Elle est ce que devrait être tous les jours la politique.
Elle est aussi une fête qui n’existerait pas sans l’investissement humain de milliers de militant.es communistes avant, pendant et après la fête. Elle est aussi le lieu et le moment où l’on rassemble face à un pouvoir qui fait tout pour diviser notre peuple. Cela est très important car la force principale de Macron est la division et la fragmentation de la société française. Cette question est déterminante car sans rassemblement sur une construction politique disputant le pouvoir au capital, soit Macron et ses clones pourront continuer à se maintenir au pouvoir, soit notre pays dérivera vers une situation à l’Italienne. Or aujourd’hui, la gauche est éclatée façon puzzle, certes chacun parle de rassemblement mais à l’exception des communistes tout le monde cultive jalousement son pré carré. Or, cette question du rassemblement, les communistes l’ont chevillé au corps.
Si les communistes n’avaient pas été à l’initiative du rassemblement, il n’y aurait pas eu de Front populaire avec les congés payés, de programme du CNR avec la création de la sécurité sociale, de programme commun avec la retraite à 60 ans. Depuis 1920, toutes les conquêtes économiques et sociales de notre pays portent la marque de la volonté de rassemblement du PCF. Aujourd’hui dans une situation radicalement nouvelle, où presque tous les anciens repères ont disparu, où les sociétés humaines sont en mutation accélérée du fait la transformation en profondeur des forces productives avec la révolution numérique, les communiste doivent inventer et construire, avec le mouvement réel de toute la société française, de nouveaux rassemblements politiques sur le fond comme sur la forme, avec l’ambition de contribuer au nécessaire dépassement du capitalisme. C’est l’un des défis majeurs de notre Congrès, mais cela sera aussi nos travaux pratiques dans les allées de la fête de l’Huma et dans les stands.
Yann Le Pollotec